“Les gens n’ont pas mesuré le drame civilisationnel de cette invention qui s’appelle le portable. La passante de Brassens, la passante de Beaudelaire, la promenade n’est plus possible. Il n’y a plus de regard puisque tout le monde est branché sur un pauvre truc pour se sentir en relation. Il n’y a plus d’expérience de solitude. C’est fascinant ces gens qui veulent se perdre et ne plus être présents à ce miracle de l’instant. »

Fabrice Luchini

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